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Le coup de coeur de novembre !

Entretien avec Simon, chanteur du groupe « Les Trois Accords ». Jeudi 20 octobre, 23H30, le concert des « Trois Accords » sur la péniche le Sirius vient de se terminer. Fatigué mais visiblement heureux de ses retrouvailles avec le public français, Simon, le chanteur du groupe, ressort des loges et accorde un entretien à Julien, Mathieu, Sophie et Mathilde, membres de l’AEFSC. Où trouver un endroit agréable pour discuter un peu de musique et de francophonie ? Simon a la réponse. Il nous invite à le suivre à l’étage inférieur. Un petit bar nous attend. Nous prenons place, les compliments sur le concert fusent, les magnétos sont branchés, l’entretien peut commencer. Récit.

Les Trois Accords

Julien : Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de revenir en France ? Simon : Nous étions très occupés. On est venus à Paris l’été dernier et puis ensuite nous n’avons pas arrêtés de tourner au Québec. On tenait à venir ici, c’était inconcevable de ne pas venir en France pour cet album « Dans mon corps ». Mathilde : Combien de temps restez-vous en France ? Simon : On fait 9 dates. Mathilde : Quand reviendrez-vous ? Simon (rires) : Bonne question! Je ne sais pas… Nous reviendrons avec le prochain album, c’est sûr, d’ici un an. Idéalement, avant…. Julien : Le prochain album sera-t-il dans le même style ? Simon : Je ne sais pas. On a des idées mais rien de sûr. On travaille avec les deux mêmes réalisateurs et on fait ça à la maison, à New-York où on enregistre. On en fait un peu à Montréal, un peu au Québec… C’est une belle créativité (grand sourire) ! Julien : Pourquoi Olivier a-t-il quitté la formation il y a deux ans ? Simon : C’est une longue histoire mais, en fait, il avait d’autres envies à la fin du deuxième album. Notre gérant de l’époque est parti et comme Olivier avait une formation en droit, il s’est occupé de la partie juridique et ainsi de suite, il a préféré ce rôle de « gérant ». Nous avions fondé le groupe tous les deux, il était donc la meilleure personne pour gérer le groupe. J’espère qu’il va rester comme gérant car cela fonctionne très bien comme cela ! Julien : Combien d’albums de « Dans mon corps » ont été vendus ? Simon : 30 000 au Québec. Il n’est pas sorti en France mais disponible sur i-tunes. Nous ne l’avons pas sorti en France car on ne pouvait pas assurer le suivi sur place. Julien : Souhaiteriez-vous affirmer votre notoriété en France car, pour l’instant, vous êtes réservés aux initiés ? Simon (sourire): Ce serait cool ! Mais on est conscient que l’on joue dans l’absurde, chose qui n’est pas forcément très commune en France. Mathieu : Vous préférez-vous donc les salles intimistes ? Simon : Oui. Pour nous, c’est super de faire une petite salle pleine comme ce soir ! Julien : Les gens viennent de loin pour vous voir ! Envisagez-vous de venir aux Francophonides ? Simon : Oui, il faut qu’on s’organise ! Ce serait cool d’être là…. Peut-être en 2013. Nous avons les yeux rivés sur le prochain album et dès que l’on a terminé, on revient ! Julien : Ca vous plairait de chanter avec un groupe de rock français ? Simon : Oui, énormément. Nous ne sommes pas très connectés avec la scène française. Ils sont moins connus au Québec, à part Téléphone, Indochine. On aimerait vraiment en découvrir de nouveaux et faire quelque chose avec eux ! Lorsque j’en parle avec Claude Meunier, notre « mentor », le grand manitou humoriste de l’absurde, il me dit que le Québec est plus proche de l’Angleterre en termes d’humour. On partage la même langue et c’est déjà beaucoup mais pas toujours la façon de rire ! Julien : Nous allons accueillir Kaolin cette année. Tu connais ? Simon : Bien sûr, je vois bien le clip de leur chanson… dans l’herbe ! J’aime bien ! Julien : A bientôt au Québec alors, on vient cet été ! Tu nous feras découvrir Drummondville ? Simon : Ca marche ! Alors, à très bientôt nous l’espérons, à Lyon, Vernaison, Montréal ou Saskatchewan. Et merci encore pour cet agréable entrevue.

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